Le cœur de Simon migrait dans un autre endroit du pays, ses reins, son foie et ses poumons gagnaient d’autres provinces, ils filaient vers d’autres corps ». Réparer les vivants est le roman d’une transplantation cardiaque. Telle une chanson de gestes, il tisse les présences et les espaces, les voix et les actes qui vont se relayer en vingt-quatre heures exactement.
Avis de Marie-Claire : « Réparer les Vivants » est un livre haletant et grave où clignotent des encéphalogrammes, où le deuil et l’espoir se mêlent. C’est un récit fort porté par un style littéraire qui l’est tout autant. C’est une lecture nécessaire et bouleversante qui s’interroge.
Note :5/5