Ce récit plonge l’écrivain dans ses souvenirs d’enfance. La contemplation d’une photographie le représentant à l’âge de deux ans, le visage ravi tourné vers les branches d’un cèdre, lui inspire ainsi une série de réflexions.

Avis de Marie-Claire Picasso, en revanche, marié à Olga. Mariage-marécage. Il pense en espagnol et elle en russe, ils se parlent dans un français approximatif. Elle lui reproche d’avoir brisé sa carrière de danseuse et d’avoir des aventures féminines (il peint Jacqueline nue et le tableau, le violon qui est une reprographie de « Jolie Eva » qu’il a aimée. Pourquoi les peintres ? Peut-être que l’inceste pour un écrivain est de se frotter aux tableaux ? (Sollers entraîne Lucie au musée d’Orsay un jour de fermeture et l’embrasse devant une toile : l’Olympia, et, dit-il, la toile frémit, répond, s’intensifie, sa fraîcheur augmente. Elle se peint de nouveau toute seule). Pour terminer la Chine est un peu partout dans l’Eclaircie, Sollers étant fasciné par l’idéogramme chinois, écriture peinte. A la fin du livre d’ailleurs, il réalise un rêve grâce à Lucie : ses manuscrits sont déposés à l’université de Shangaï.

Note :3/5