Cette bande dessinée est adaptée du roman Une farouche liberté, de Gisèle Halimi et Annick Cojean. Gisèle naît en 1927 à Tunis. Son père met 3 semaines à annoncer sa naissance puisqu’elle est une fille. Gisèle se rend compte très tôt des difficultés d’être une fille. Elle se rebelle au sein de sa famille, refusant d’être au service de ses frères et proclamant qu’elle veut jouer dans la rue avec les garçons et faire des études. Elle décide que c’est grâce à l’école qu’elle trouvera sa liberté. Une fois le bac obtenu, elle part à Paris en 1945 pour devenir avocate.
Elle est engagée en faveur de l’indépendance de la Tunisie, mais aussi de l’Algérie. Elle consacrera sa vie à se battre pour changer le destin des femmes. Une de ses affaires les plus connues est celle de Djamila Boupacha : militante du front de libération nationale de l’Algérie, Djamila est arrêtée en 1960 pour avoir posé une bombe, désamorcée à temps. Ses aveux ont été obtenus par la torture et le viol. Gisèle Halimi mène un combat acharné et reçoit l’aide de Simone de Beauvoir et Simone Veil, entre autres. Djamila est amnistiée en 1962.
Toute sa vie Gisèle Halimi se battra pour la condition des femmes, et notamment pour le droit à l’avortement.
 

Avis de Sarah : J’ai beaucoup aimé cette BD qui rend hommage à Gisèle Halimi, femme exceptionnelle. On ne peut qu’admirer sa vie, son indépendance, ses combats.

Note : 5/5